Il semblerait que nous, les femmes, soyons de plus en plus phalliques…

La réalisatrice Sophie Robert vient de révéler au grand public le teaser de son deuxième documentaire sur la psychanalyse, qui se consacre aux théories sexuelles. La psychanalyste renommée, Marie-Christine Laznik, nous y explique ce qu’est une femme phalliquement lourde. Explications…

La réalisatrice Sophie Robert poursuit son entreprise de la « psychanalyse dévoilée », avec son décodage de la théorie et de la pratique analytique, par la bouche des psychanalystes eux-mêmes.

Après la diffusion sur internet de son premier documentaire, « Le Mur ; la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme », voici donc annoncé le deuxième volet de la série, qui se consacre aux théories sexuelles. Dans le teaser qui vient d’être révélé au public sur internet, on nous donne notamment des explications éclairantes sur le concept de « femme phallique ».

Marie-Christine Laznik, docteure en psychologie et psychanalyste de renom explique précisément ce qu’est « une femme phalliquement lourde » : c’est une femme « autonome financièrement, qui n’a besoin en rien d’un homme ; si elle est belle c’est pire parce que la beauté c’est phallique. »

Si on considère l’histoire de la condition des femmes, il semblerait donc que les femmes soient de plus en plus phalliquement lourde, surtout avec l’évolution récente des mœurs.

Retour rapide sur quelques dates : en 1881, une femme marié peut ouvrir un livret de caisse d’épargne sans l’autorisation de son mari ; en 1907, les femmes mariées peuvent disposer librement de leur salaire ; en 1943, l’épouse peut ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de son mari ; en 1972 : loi sur l’égalité de salaires entre les hommes et les femmes, etc.

Voilà brièvement présentés, plusieurs moments de l’histoire qui ont sérieusement alourdi le poids phallique de la femme.

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