Harcèlement sexuel a EELV : la gestion interne en question

L’affaire de harcèlement, et d’agression sexuelle concernant le député d’Europe Ecologie Les Verts à l’encontre de quatre élues, et collaboratrices ne va pas sans causer des « remous » au sein du parti. Les langues se délient, on parle maintenant de pressions pour étouffer l’affaire.

 L’affaire, fait grand bruit, toutes soutiennent avoir été victimes de harcèlement, et d’agression sexuelle de la part de Denis Baupin, député de Paris, désormais ex vice-président de l’Assemblée nationale, et membre, jusqu’à récemment, d’Europe Ecologie Les Verts. Les faits sont aujourd’hui prescrits, et ne peuvent plus faire l’objet d’une plainte. C’est le reflet d’un fonctionnement qui tourne autour d’une omerta difficile à briser.                                                                                                                                            

Concernant, des pressions financières pour garder le secret, l’élue assure « ne pas en avoir reçu » mais reconnaît tout de même, « en avoir entendu parler« . Un document, cité dans l’enquête de Mediapart, évoque une affaire « qui aurait même suscité l’intervention d’une dirigeante proposant d’importantes sommes d’argent aux salariées du siège harcelées, afin qu’elles ne déposent pas plainte ». Yves Contassot, membre d’EELV et conseiller de Paris, admet se souvenir d’un conseil national du parti, en mai 2015, au cours duquel la commission féministe a vu sa tentative de rendre public des faits de harcèlement empêché par Emmanuelle Cosse, alors secrétaire nationale d’EELV et épouse de Denis Baupin.

 La problématique réside dans la médiatisation à outrance du champ politique, où la calomnie est fréquente. Difficile de partager le vrai, du faux, aujourd’hui, les quatre femmes qui dénoncent sont à leurs tours accusées de mensonges.

 Pour EELV, le coup est rude, et il apparaît indispensable de prendre des mesures. C’est aussi ce qui a poussé Annie Lahmer à briser le silence. « Je témoigne pour les autres, car oui, je pense que d’autres témoignages vont arriver. J’aimerais qu’à présent, on mette en place une commission pour éviter ce genre d’attitude ».

 Donc DSK ne serait pas le seul « prédateur sexuel » en politique…

Crédit photo : alexisbd

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