Le Japon est vraiment un autre monde. Alors qu’en Europe et aux USA les mères de famille doivent se battre pour que leur fille de quinze ans ne se retrouve pas bourrée dans une partouze lors d’une fête, les mères de famille japonaises ont le problème inverse.
Bien entendu, c’est tout en leur honneur que de ne pas être des petites dépravées à l’âge de treize ans qui en savent plus sur le kamasutra que vous et moi réunies (bon, j’exagère un peu… mais je ne suis pas loin de la vérité).
Les jeunes filles japonaises, n’en déplaise aux amateurs de mangas, sont loin d’être semblables à nos jeunes. En fait, il semblerait qu’elles ne soit pas intéressées du tout par la sexualité.
Le Japon, qui doit faire face à une population vieillissante mais aussi à la surpopulation, a mis en place un contrôle de l’activité sexuelle depuis 1974. Un sondage est réalisé tous les ans par le gouvernement.
En 2011, les chiffres sont, comment dire, étonnants : 14% des jeunes filles à l’université au Japon ont eu au moins un rapport sexuel. Oui, 14%… je sais que cela peut paraître étrange.
Et pour ce qui est de la « première fois », elles sont 25% à l’avoir fait avant l’entrée à l’université. De quoi faire passer les américaines pour des chaudasses puisque 70% d’entre elles ne sont plus pures à 19 ans.
Mais ce n’est pas tout. Le premier baiser n’est pas particulièrement recherché non plus : seulement 66% des jeunes filles à l’université et 37% des jeunes filles au lycée ont échangé leur premier baiser.
Et dire que les japonais mâles sont reconnus comme étant plutôt des pervers, voilà que la jeune génération de japonais doit être particulièrement frustrée…