Show must go on pour les danseurs du Grand Ballet de Kiev

Ils se produisent actuellement tout près de la ville d’Arcachon. En France, les danseuses et les danseurs du Grand Ballet de Kiev ont continué d’assurer leur spectacle cette semaine, tout en suivant avec inquiétude les nouvelles de leur famille restées en Ukraine. 

Le spectacle doit continuer

Malgré la guerre, Show must go on pour la troupe du Grand Ballet de Kiev. La dernière s’est produite mercredi dernier, après deux mois de tournée dans toute la France. Seulement voilà, depuis plus d’une semaine, les échauffements n’étaient plus les mêmes. Pas fouettés, arabesques, mouvements à la barre… le tout les yeux rivés sur les téléphones portables posés à leurs pieds. À la moindre pause, tour obligé sur les réseaux sociaux pour suivre les images et les vidéos des affrontements en cours dans le pays.

« On est stressés et angoissés »

Comme l’explique Vladislav Bondar, l’un des rôles principaux du ballet, au micro de BFM TV : « On ne se sent pas bien, on est stressés, angoissés. On est vraiment très inquiets par rapport à tout ce qui se passe en Ukraine« .  Difficile de garder le sourire sur scène alors que leur pays est à feu et à sang. Malgré tout, lorsque les combats ont commencé, ils ont tous décidé de terminer leur tournée française, à l’exception d’un couple de parents qui a décidé de rejoindre leur fils de six mois, gardés au pays.

Rester ou rejoindre l’Ukraine ?

Après la France, direction la Pologne pour dix jours de représentation. Et ensuite… les danseurs s’interrogent. Si certains souhaitent rentrer, la plupart disent ne pas vouloir rejoindre leur pays et continuer à danser en Europe. L’Opéra Garnier de Paris a même proposé de les aider dans leurs démarches d’hébergement ou d’aides financières.

Lors de leur dernière représentation, c’est une salle remplie d’émotions et de soutien qui les attendait : couleurs, dessins et drapeaux de l’Ukraine se sont soulevés, touchant droit au coeur toute la troupe. Kateryna Didenko, première ballerine du ballet a salué le public à plusieurs reprises, les larmes aux yeux et le poing levé.

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