Un NFT… du mandat d’arrêt de Nelson Mandela  ?

Pour 130 000 dollars, un NFT (« Non fungible token ») un mandat d’arrêt de Nelson Mandela a été vendu en Afrique du Sud. Les recettes de la vente aux enchères seront destinées au musée de Liliesleaf Farm, consacré à l’histoire de la lutte contre l’apartheid.

Une version NFT d’un mandat d’arrêt contre l’icône sud-africaine Nelson Mandela a permis de récolter 130 550 dollars (environ 119 000 euros) lors d’une vente aux enchères dont les recettes seront destinées à un musée sur l’histoire de la lutte contre l’apartheid. Le premier président noir d’Afrique du Sud avait été arrêté le 5 août 1962, puis emprisonné pendant vingt-sept ans.

Le prix de réserve lors de la vente aux enchères, samedi 26 mars au Cap, était de 900 000 rands (56 000 euros), mais les jetons non fongibles (NFT) « ont été vendus 1,9 million de rands par un acheteur en ligne », a déclaré dimanche à l’AFP Ahren Posthumus, PDG de la plateforme numérique d’enchères Momint. « Les recettes du NFT Mandela iront au musée Liliesleaf pour qu’il garde ses portes ouvertes et se remette à flot », a-t-il précisé. Liliesleaf Farm a fermé ses portes en septembre 2021 en raison de difficultés financières.

La vente d’œuvres d’art sous forme de NFT utilise la même technologie que les cryptomonnaies comme le bitcoin. L’acheteur reçoit un jeton numérique vérifié qui prouve que l’œuvre d’art est un original. « C’est vraiment une façon unique et nouvelle de générer des revenus », a déclaré à l’AFP Nicholas Wolpe, fondateur du musée Liliesleaf Farm.

Le document original, daté de 1961, aujourd’hui jauni et portant des trous d’agrafes sur un côté, est écrit à la main en anglais et en afrikaans. Il est conservé aux archives du musée Liliesleaf Farm à Johannesburg depuis environ 2006, selon M. Wolpe.

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