Vague de licenciements chez Spotify

Mauvaise nouvelle pour les employés de Spotify : le géant suédois du streaming musical annonce qu’il va supprimer 6 % de ses quelque 10 000 employés, invoquant la nécessité d’améliorer sa rentabilité.

« Rétrospectivement, j’ai été trop ambitieux en investissant avant la croissance de nos revenu », cette déclaration de Daniel Ek, le PDG de Spotify, sur le blog de la société, sonne comme un coup d’arrêt pour les ambitions de développement de la société. Car année après année, Spotify n’a jamais affiché de bénéfice net annuel, malgré sa popularité sur le marché de la musique en ligne.

Une annonce qui fait suite aux pertes annoncées la semaine dernière par Microsoft et Alphabet : Alphabet, qui possède Google, a déclaré qu’elle allait organiser les licenciements de 12 000 emplois, tandis que Microsoft a déclaré que jusqu’à 10 000 employés allaient perdre leur emploi.

Spotify a également indiqué que sa directrice des contenus et de la publicité, Dawn Ostroff, quitterait ses fonctions dans le cadre d’une réorganisation plus large.

Spotify, qui employait environ 9 800 personnes à temps plein l’année dernière, a déclaré qu’elle s’attendait à devoir payer au moins 35 millions d’euros en indemnités de licenciement. L’entreprise suédoise, cotée à la bourse de New York, a investi massivement depuis son lancement, afin d’alimenter sa croissance en s’implantant sur de nouveaux marchés et, plus tard, en proposant des contenus exclusifs tels que des podcasts.

La société avait déclaré en octobre qu’elle ralentirait les embauches pour le reste de l’année et en 2023.

L’annonce de Spotify intervient à un moment où les entreprises technologiques sont confrontées à un ralentissement après deux années de croissance fulgurante au cours desquelles elles avaient embauché de manière agressive.

Des centaines d’entre elles, dont certains des plus grands noms du secteur, ont révélé des licenciements ces dernières semaines.

Au début de l’année, Amazon a annoncé qu’elle prévoyait de supprimer plus de 18 000 emplois en raison de « l’économie incertaine » et des embauches rapides pendant la pandémie.

En novembre, Meta a annoncé qu’elle allait supprimer 13 % de ses effectifs, soit un total de 11 000 employés.

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