La présidente de la région Poitou-Charentes est revenue sur sa présence à New-York le 26 septembre dernier, lors d’une interview pour l’hebdomadaire « Le Point » qui lui consacre un article cette semaine. Le président François Hollande avait alors fait demi-tour pour éviter de croiser son ancienne compagne.
« J’étais devant la salle où se tenait la réunion de l’Internationale socialiste, déclare-t-elle. Je n’imaginais pas pouvoir croiser François ; Je croyais que c’était plus sécurisé, les réunions de chefs d’Etat. J’ai été prise à l’improviste et j’ai réagi à la bonne franquette. Il a agi sous pression. Ce n’est pas François qui a pris l’initiative de faire demi-tour. Ils sont à cran. Ils sont sous pression. Il y a des pressions d’elle [Valérie Trierweiler ] sur l’entourage ».
A la suite de cela Mme Royal ajoute qu’elle a parlé de cet évènement avec le président François Hollande : « Il m’a expliqué que c’était son entourage qui l’avait effrayé en lui disant que ça allait faire du buzz. Tout s’est joué en quelques secondes. Il m’a dit qu’on aurait dû se dire bonjour tout simplement. Il a enguirlandé son entourage. Du coup, ça a servi de leçon. Cela ne se reproduira pas ».
Au cours du même entretien, l’ex compagne du président François Hollande a parlé de la relation qui existe entre elle et le couple présidentiel. « On ne sait pas quels seront les effets de cette affaire sur les Français. A un moment, ils peuvent en avoir marre de nous trois et donc de moi aussi. Et puis c’est moi qui perds mon patrimoine politique. Pendant qu’on parle de ça, on ne parle pas de mes idées politiques ».