Paris : les règles du confinement sont renforcées

Sans aller jusqu’à l’instauration d’un couvre-feu total en plus du confinement, l’État a néanmoins prévu de nouvelles mesures pour réduire encore drastiquement les interactions sociales le soir et la nuit dans la capitale. Les livraisons sont désormais interdites et la consommation d’alcool prohibée dans les rues de Paris après 22 heures.

Une semaine après l’annonce d’un confinement sur l’ensemble du territoire national, les autorités ont décidé de durcir les règles dans la capitale. Ce jeudi 5 novembre, le préfet de police de Paris a annoncé l’interdiction de la vente de produits alimentaires et de la consommation publique d’alcool après 22 heures et jusqu’a 6 h du matin.

Une nouvelle mesure destinée à combler une « faille » dans le dispositif de confinement mis en place pour ralentir la seconde vague de l’épidémie, particulièrement importante dans la région parisienne.

En effet, depuis une semaine, les Parisiens et les forces de police ont pu observer une augmentation du nombre de livraisons de plats à emporter. Une manière pour les nombreux bars et restaurants de continuer à maintenir une petite activité. Mais cette solution précaire a aussi conduit à l’apparition d’attroupements de clients et de livreurs devant les différents établissements. Pour lutter contre ces regroupements et limiter au maximum les interactions sociales, les livraisons de produits alimentaires seront donc interdites après 22 heures.

Concrètement, cet arrêté préfectoral impose donc la fermeture totale des établissements durant la nuit. Fini les petits sushis livrés à 23 h ! Une mesure décidée conjointement par Didier Lallement le préfet de Paris et Anne Hidalgo, maire de la capitale.

Un nouveau dispositif qui prévoit, en plus, l’interdiction de la vente de boissons alcoolisées et leur consommation sur la voie publique sur le même créneau horaire. En effet, selon les autorités, la vente à emporter d’alcool notamment dans certaines petites épiceries pourrait favoriser les regroupements nocturnes sur la voie publique ou dans des appartements, « sans respect des gestes barrière ».

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