De la malbouffe à la dépression, il n’y a qu’un pas

Une étude a été publiée par des chercheurs de l’Inserm, et de l’Université de Montpellier, afin de mettre en garde contre la malbouffe et son acolyte la dépression. Cette étude, a été menée sur 36 000 personnes. Nous savons tous, ce qu’est la malbouffe, et qu’elle est mauvaise pour nous, tant sur le plan diététique, en raison de sa faible valeur nutritive, mais aussi pour sa forte teneur en graisses ou en sucres. Nous savions aussi, qu’elle était responsable de l’obésité, des maladies cardiovasculaires, et autres pathologies, mais la grande surprise, est la dépression nerveuse.

Apparemment, c’est en 1970 que Joël de Rosnay, scientifique et écrivain, devant la surconsommation alimentaire, venue tout droit des Etats-Unis, a décidé de définir ce phénomène alimentaire par un nouveau mot, « Malbouffe ». Des années plus tard, ce mot tant débattu en public, et qui a tant fait couler de l’encre, et toujours là. Pourtant, un coup de blues, et hop un hamburger, des frites, un soda, au diable la diététique ! Quel plaisir pour le moral. Comment ça non ? Voici, la mise en garde de nos chercheurs, car d’après eux, il n’y a qu’un pas entre la malbouffe et la dépression. Un pas qu’il ne faudrait pas franchir, même pour un soi-disant plaisir.

En effet, l’étude démontre qu’un Français sur cinq souffre, ou va souffrir de cette maladie. Les raisons, sont liées au contenu de notre assiette. Par exemple, il faut bannir les gâteaux, les chips, tous les aliments transformés qui pourraient causer une inflammation. D’après Tasmine Akbaraly, épidémiologiste à l’Inserm, « l’inflammation a un effet direct au niveau cérébral. Donc quand on est en état d’inflammation chronique, on a des substances, appelées cytokines, qui vont traverser la barrière hémato-encéphalique, et elles vont être impliquées dans des troubles de l’humeur ».

Toujours d’après cette étude, manger trop de viande n’est pas du tout recommandé. Il vaudrait mieux se tourner vers des poissons gras, des fruits, des légumes, de l’huile d’olive, en bref, il faudrait manger méditerranéen. De plus, les chercheurs soulignent que les aliments consommés agiraient directement sur notre flore intestinale, et que de fait, un déséquilibre intestinal pourrait donc jouer un rôle décisif dans une dépression.

Passons à la cerise sur le gâteau, car nos savants chercheurs, ont aussi découvert, que manger juste un peu de viande, et consommer un peu d’alcool, amèneraient une diminution de 33 % du risque de dépression.

Crédit photo : Curtis Cripe