Shadow : Blade a de gros soucis financiers et cherche un repreneur

Blade serait dans une mauvaise posture, et chercherait actuellement un repreneur. L’entreprise est à l’origine du service de cloud computing Shadow,

Vous si vous êtes un gamer, vous connaissez forcément « Shadow ». Lancé en 2017 par la start-up Blade, Shadow est un ambitieux service d’informatique de cloud computing via un abonnement et destinée aux joueurs sur PC.

Le but ? Avoir accès, depuis n’importe quel ordinateur de bureau, même un vieil ordinateur portable bas de gamme, à un ordinateur équipé pour jouer avec des composants dernier cri. Il s’agit donc de louer un PC puissant dans un serveur pour utiliser cette puissance depuis n’importe quel appareil. Le son et l’image du jeu s’affichent sur l’écran du joueur, qui peut interagir en direct sur l’ordinateur Shadow, le tout grâce à des informations de jeux transmises avec une bonne connexion Internet (15 Mb/s minimum).

Une idée révolutionnaire et française, bien avant que les géants de l’informatique Amazon, Google ou Microsoft lancent leurs propres services similaires.

Mais d’après les sources du média Next Impact, l’entreprise chercherait activement un repreneur, après avoir été elle-même placée sous la protection du tribunal de commerce dans une procédure de redressement judiciaire.

Depuis plusieurs mois, les nuages s’étaient amoncelés au-dessus de la jeune start-up. Alors qu’elle multipliait les levées de fonds depuis 2015, année de sa création, l’entreprise s’est lancée à l’international mais s’est brûlé les ailes. En effet, l’entreprise n’a pas su répondre techniquement à l’offre, situation qui s’est empirée avec le confinement mondial en 2020, obligeant les abonnés à devoir attendre plusieurs mois avant de pouvoir profiter du service. Certaines offres « premium » ont même été finalement supprimées, tandis qu’en interne, les conflits personnels et les départs se multipliaient. Selon Next Impact, plusieurs acteurs français, notamment « dans le monde des télécoms et du réseau » comme Orange se seraient déjà montrés intéressés pour racheter l’entreprise.