C’est un gaspillage invisible : en 2021, ce sont près de 5,3 milliards de téléphones portables qui seront jetés selon le forum international sur les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Des chiffres délirants, révélateurs des problèmes environnementaux provoqués par les déchets électroniques.
Les chiffres donnent le tournis : selon le forum international sur les déchets d’équipements électriques et électroniques, 16 milliards d’entre eux sont en circulation sur la surface du globe cette année, et près d’un tiers ne sont plus utilisés.
En effet, selon les sondages, de nombreuses personnes conservent leurs vieux téléphones au lieu de les recycler, rendant impossible leur recyclage, notamment des minéraux précieux incorporés aux appareils, comme le cuivre des fils ou le cobalt des batteries.
Selon les recherches de la DEEE, la « montagne » de déchets électriques et électroniques – des machines à laver et grille-pain aux tablettes électroniques et aux appareils GPS (système de positionnement global) – atteindra 74 millions de tonnes par an d’ici à 2030.
Un peu plus de 17 % des déchets électroniques dans le monde sont correctement recyclés, mais l’Union internationale des télécommunications des Nations unies s’est fixé pour objectif de porter ce chiffre à 30 % d’ici l’année prochaine, soulignant au passage qu’il s’agit de l’un des « flux de déchets les plus complexes et à la croissance la plus rapide qui affectent à la fois la santé humaine et l’environnement, car ils peuvent contenir des substances nocives ».
Un gaspillage économique et un non sens écologique.