Une élue parisienne devient la risée du Web après avoir parlé d’un « diagnostic genré » pour un espace vert

Quand on est pas encore habitué à la novlangue des militants et des élus parisiens, on est parfois un peu surpris. L’adjointe communiste à la mairie de Paris, Hélène Bidard, a suscité les quolibets moqueurs des internautes en proposant un « diagnostic genré » pour un parc.

Vous l’avez peut-être vu passer dans votre timeline Twitter : « Balade urbaine ce matin au parc Suzanne Lenglen en vue d’établir un diagnostic genré de ce vaste espace vert & sportif en bordure de périphérique, Aquaboulevard et Héliport de @Paris. Un travail passionnant qui s’engage avec Corinne Luxembourg & le collectif les Urbain.e.s #8mars ». Posté par Hélène Bidard, adjointe à la Maire de Paris pour l’égalité femmes-hommes, la jeunesse et l’éducation populaire, le tweet n’est pas passé inaperçu… Mais pas pour les bonnes raisons.

De nombreux internautes ont souligné la course en avant absurde de la municipalité parisienne dans l’usage d’une novlangue militante déconnectée des problèmes des Parisiens. Alors que les jardins publics sont de moins en moins bien entretenus et mal fréquentés, alors que les fontaines ne coulent pas et que la chaussée est sale, l’élue parisienne s’inquiète de la « genrification » des espaces verts. Ou comment créer de faux problèmes pour proposer de fausses solutions, le tout justifiant malgré tout les postes et les prébendes de milliers de militants.

Car s’il un y a bien un sujet pour les femmes dans les espaces verts parisiens, c’est bien la sécurité, notamment dans l’Est de la capitale. Difficile de faire son jogging sans subir les regards et les insultes de certains habitants dans certains arrondissements. Mais une fois de plus, quand le sage montre la Lune, certains regardent le doigt.

Il serait temps que certaines militantes comprennent que les Parisiennes ne veulent pas qu’on « agrandisse les trottoirs » ni que l’on taille les haies de façon inclusive dans le square Suzanne Lenglen après un « diagnostic genré » : elles veulent d’abord et avant tout être en sécurité dans les rues de leur ville, dans leur parcs, dans leurs quartiers.

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