La Française Tessa Worley a fini quatrième du slalom géant des finales de Coupe du monde de ski alpin, dimanche, à Méribel.
En finissant quatrième, dimanche à Méribel, de l’ultime épreuve de la saison, remportée par l’Italienne Federica Brignone, Tessa Worley a décroché, à 32 ans, le petit globe de cristal de cette spécialité, comme elle l’avait déjà fait en 2017.
La Française était deuxième du classement avant cette dernière course, à seulement cinq points de la championne olympique suédoise Sara Hector. Mais celle-ci est passée à côté de cette dernière compétition, finissant quatorzième. L’Américaine Mikaela Shiffrin, en tête après la première manche, et qui pouvait aussi prétendre au petit globe, a flanché lors de la deuxième manche, finissant septième.
« C’est un globe plus inattendu qu’en 2017, je ne pensais pas pouvoir être capable de skier à un tel niveau toute la saison, a réagi Tessa Worley après la course. En 2017, j’avais joué les podiums du début à la fin, dans une saison hyper intense. Dès janvier, j’avais su que je jouais le globe, cela avait été très stressant, j’avais moins savouré mes finales. Ce matin, j’étais stressée, mais j’arrivais avec une position d’outsider, plus inattendue, chez moi. Ce n’était pas gagné, mais ça a fonctionné. »
Malgré plusieurs blessures au cours de sa carrière, Tessa Worley, présente sur le circuit depuis plus de treize ans et double championne du monde de géant (2013 et 2017), a toujours su revenir au sommet. Cet hiver, elle a signé quatre podiums, dont deux victoires, à Lienz (Autriche) en décembre, puis à Lenzerheide (Suisse), il y a deux semaines.
« Les victoires [de] cet hiver m’ont surprise et confortée dans le travail que je fais, mais je ne me pensais pas capable d’être encore régulière et de tenir tout un hiver physiquement », avouait-elle avant le rendez-vous de Méribel.
De quoi lui faire oublier Pékin, où, porte-drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d’ouverture, elle avait raté ses JO : elle était sortie de piste dans la deuxième manche du slalom géant, devant tirer un trait sur un rêve de médaille olympique après une seizième place en géant en 2010, un forfait à Sotchi (blessure au genou) en 2014 et un hors-sujet quatre ans plus tard à Pyeongchang.