Bientôt le dépistage du cancer du sein à domicile ?

« Oh my God » : le prestigieux prix britannique « James Dyson » a accordé la première place de son édition 2022 à un dispositif permettant de détecter le cancer du sein à domicile. Révolutionnaire ?

Intitulé « Dotplot », ce nouveau dispositif a pour but d’aider les femmes à surveiller elle-même, à domicile, l’apparition d’éventuels symptômes cancéreux et à suivre tout changement qu’elles pourraient constater.

Les professionnels de la santé anglais ont salué l’invention, mais ont prévenu qu’elle ne remplaçait pas la visite chez le médecin.

Les utilisatrice établissent une carte personnalisée de leur torse en saisissant la taille et la forme de leurs seins et en pressant ce petit gadget (connecté a leur smartphone) sur leur poitrine.

Une fois par mois, des ondes sonores sont utilisées pour enregistrer la composition des tissus mamaires. En cas de changement suspect ou d’anomalie, il est conseillé aux utilisateurs de consulter un professionnel de la santé.

La technologie est très similaire aux mammographies pour les plus de 50 ans ou aux échographies proposées aux femmes qui s’inquiètent de la présence d’une grosseur.

Le Dr Frankie Jackson-Spence, oncologue, a déclaré : « Il est évident qu’elle n’en est qu’au début de son développement, et qu’elle doit donc passer par les contrôles réglementaires des dispositifs médicaux pour s’assurer qu’elle est réellement adéquate pour détecter les cancers du seinBien que la plupart des changements dans les seins, y compris les bosses, ne soient pas des cancers, il est important de contacter votre médecin dès que possible si vous remarquez un changement dans votre sein qui est nouveau ou inhabituel pour vous, car plus tôt le cancer du sein est détecté, plus le traitement a de chances de réussir. »

Le taux de survie à cinq ans pour un cancer du sein de stade un est d’environ 95 %, et tombe à environ 25 % lorsque le cancer est au stade quatre. Il est donc indispensable de surveiller très en amont les moindre signes avant-coureur.

Seulement 1 % des cas concernent des hommes.

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