L’Anses nous alerte sur les dangers des allergies émergentes

En matière d’allergies, comme dans d’autres domaines, les choses changent. Nos habitudes de vie et notamment alimentaires nous mettent en contact avec de nouveaux produits. De fait, nous nous apercevons hélas, que certains produits, à une dose plus ou moins grande, ne nous conviennent pas. Ces nouvelles allergies, sont qualifiées d’allergies émergentes.

On prend souvent comme exemple, le lait de chèvre, mais aussi le kiwi ou le sarrasin et bien d’autres. Ceci nous rappelle, que chaque variation à des répercussions, et si parfois des habitudes sont prises avec des conséquences parfois néfastes, changer celles-ci nous amènent, à affronter d’autres problématiques qu’il faut être prêt à assumer. Dans une étude menée en 2014 et 2015, 3,9 % des adultes interrogés déclaraient souffrir d’intolérances ou d’allergies alimentaires.

Si l’on parle d’allergies, de manière classique, certains noms vont revenir immédiatement sur la sellette, arachide, lait, œuf, etc etc… Cette fois, l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), pointe de nouveaux produits qui se retrouvent de plus en plus dans les produits à la mode et tendance du moment. Ces derniers, sont pourtant à l’origine d’allergies graves chaque année en France et, l’Anses recommande de rendre obligatoire l’information sur leur présence dans les aliments pour mieux les repérer.

On peut déplorer qu’en la matière, seuls 14 allergènes figurant sur une liste établie par l’Union européenne doivent obligatoirement être signalés sur l’emballage des produits. Or actuellement, si l’on compile des produits non référencés, comme par exemple le kiwi, le pignon de pin et l’alpha-galactose un glucide présent dans la viande de mammifères, on a les causes de plus d’1 % des cas d’allergie graves recensés. C’est une fréquence plus importante que la moutarde et les sulfites, dont la déclaration est obligatoire.

Ces chiffres restent partiels, car ils ne recensent que les cas les plus graves (anaphylaxie alimentaire sévère) et l’Agence, mandatée par le ministère de la Santé regrette également le « manque de données » disponibles sur le sujet.

De fait, il est impossible de mesurer la fréquence du phénomène et de dire si les allergies alimentaires varient et si elles sont plus fréquentes qu’il y a une vingtaine d’années ou pas.

Crédit photo :  Michel Arnaud

 

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