Montrez ces différents tétons qui ne servent à rien !

Pendant que vous êtes tranquillement en train de vous balader dans votre auto, ou à vibrer pour des types qui courent après un ballon, des personnes s’activent pour de vrais sujets importants. La preuve, une équipe australienne a comparé la taille des tétons masculins et féminins. Bon soyons clair, on ne compare pas les tétons des gens, juste pour le plaisir. En fait, il s’agit de vérifier avec ses comparaisons la corrélation entre utilité et faible variabilité. Plus simplement dit, est ce que plus un organe est utile, moins sa morphologie est variable d’un individu à un autre ?

Nous entrons dans un domaine de la biologie de l’évolution, dont le but est de comprendre si certaines caractéristiques spécifiques du corps se sont adaptées à un but, ou si elles se sont simplement développées au hasard. Différentes écoles s’affrontent sur le sujet. Certains chercheurs évolutionnistes, assurent qu’une faible variété dans la taille de caractéristiques biologiques spécifiques indiquent que celles-ci ont un but très précis, ou sont le résultat d’une forte sélection évolutive. Suivant ce raisonnement, les caractéristiques très variables d’un individu à un autre résulteraient donc, d’une sélection évolutive faible et seraient donc peu utiles. Attention, cela peut mener loin, en s’appuyant sur ce principe, des chercheurs ont par exemple, expliqué que la plus grande variation de la longueur des clitoris par rapport aux pénis signifie que l’orgasme féminin est un sous-produit non-fonctionnel de l’orgasme masculin.

Vous imaginez bien, que cela ne pouvait en rester là ! Pour contrecarrer cette hypothèse particulièrement populaire parmi les biologistes de l’évolution, en grande partie masculin, une équipe australienne autour de la chercheuse Ashleigh Kelly, s’est donc lancée dans la comparaison de la taille des tétons masculins et féminins. En effet, les mamelons mâles sont considérés comme une version non-fonctionnelle du mamelon femelle fonctionnel. Ainsi, si la fonction est corrélée à une moindre variation, les mamelons masculins devraient nécessairement montrer plus de variabilité que les mamelons féminins.

Pour cette étude parue dans Adaptive Human Behaviour and Physiology, les scientifiques ont scanné et mesuré les mamelons de 63 étudiants volontaires, ainsi que la taille des participants et la circonférence de leur poitrine. Le résultat est sans appel, les mamelons féminins montraient une plus grande variation dans la taille, que les mamelons masculins, même après avoir pris en compte toutes les différences et les divers paramètres. Ashleigh Kelly explique, « nous avons constaté que les mamelons féminins étaient significativement plus variables que les mamelons masculins, les mamelons femelles sont fonctionnels, car ils sont utilisés pour l’allaitement« .

Elle conclut donc, « par conséquent, la constatation que les mamelons femelles sont hautement variables discrédite les études précédentes indiquant que la variation d’une caractéristique spécifique indique un manque de fonctionnalité« .

Il est certains que d’autres chercheurs, n’ont pas dit leurs derniers mots, en attendant vous pouvez retourner à vos occupations futiles…

Crédit photo : .urbanman.

 

 

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