Penser l’entreprise d’après-crise : l’apanage des réseaux féminins

Neuf réseaux féminins d’entreprise  se regroupent en un « Métaréseau » pour réfléchir, avec l’aide du ministre du Travail Michel Sapin, au « New Business Deal » ou la manière de concevoir l’entreprise d’après la crise.

Reseaux

Déconstruire les fondamentaux de l’entreprise actuelle pour en concevoir une nouvelle, celle d’après-crise, tel est l’objectif que se sont donné neuf réseaux féminins : PF au Féminin (BNP), Women Engaged for PSA, Observatoire des femmes et de l’assurance (Generali), C’avec Elles (Casino), Women’s Energy (Schneider), Alter égales (CDC), SNCF Au Féminin, Innov’Elles (Orange) et Women at Accor Generation, encouragés par TF CO (agence de conseil en Ressources Humaines et en communication des entreprises) et la présidente de Terrafemina, Véronique Morali.

Regroupés en un « Métaréseau », dont le lancement est prévu pour ce mardi 30 avril, ils réfléchiront à ces thématiques sous le giron du ministre du Travail, Michel Sapin : « L’idée du Métaréseau est d’abord née du constat que, bien qu’à des niveaux de maturité différents,les réseaux sont globalement confrontés aux mêmes enjeux : asseoir leur expertise business, renforcer leurs contributions auprès de leurs directions générales, se déployer régionalement et même internationalement. Se rencontrer pouvait donc les intéresser», indique Véronique Morali.

Une idée que rejoint Catherine Olivier, présidente du réseau PF au féminin : « Le principe même de pouvoir échanger entre réseaux de femmes est intéressant. Nous avons des domaines d’activités très variés et pourtant, nos préoccupations sont les mêmes. Savoir qu’une expérience a fonctionné dans une autre entreprise est extrêmement rassurant tout comme tirer les enseignements d’un échec est bénéfique ! » « Ainsi, les neuf entreprises du Métaréseau se sont données pour objectif de réfléchir à des propositions concrètes pour la mise en œuvre d’un «New business deal », une vision nouvelle de l’entreprise d’après-crise. Nous avons toutes choisi ce sujet, parce que nous ne pouvons méconnaître la crise, ni ses conséquences. Elle a changé la façon de nous comporter dans l’entreprise : elle génère des incertitudes, des angoisses, des craintes. Nous devons repenser notre façon de travailler », ajoute-t-elle.

 Ensemble, ils réfléchiront à la manière de réactiver l’esprit entrepreneurial dans l’entreprise,  de repenser les hiérarchies dans les entreprises ou encore de revaloriser le management intermédiaire et de proximité.

 Autant de pistes qui mettront au jour une nouvelle entreprise, celle de demain.

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