Les soins palliatifs, parce que les malades sont avant tout des personnes

Une longue réflexion, a permis de replacer le patient au centre de la lutte contre la maladie à différents niveaux. C’est dans ce cadre, que se sont développé les soins palliatifs pour les patients hospitalisés, notamment en service de gérontologie. Il s’agit d’améliorer une prise en charge globale des patients pour leur assurer une meilleure qualité de vie et un confort, qui tiennent compte de leurs spécificités.

Il est apparu clairement, que les grands centres médicaux étaient de plus en plus déshumanisés. Il a fallu regrouper de nombreux soins, pour une meilleure efficacité et un meilleur rendement. Toute l’attention s’est alors portée essentiellement sur la maladie, la technique et sur les soins physiques de la personne en fin de vie ou atteinte d’une maladie incurable. Avec les soins palliatifs, il s’agit de replacer la personne au centre de l’ensemble de la démarche de soins. Ceux-ci, doivent aussi soulager sur le plan psychologique, de prendre en compte ses besoins particuliers, ainsi que ceux de ses proches.

Les soins palliatifs concernent donc, un ensemble de soins, que ce soit médicaux, corporels, psychologiques et proposent des soins personnalisés et humanisés. De fait, la tendance s’inverse et on essaye plus d’adapter le fonctionnement du service hospitalier à la personne, plutôt que le contraire.

La décision de recourir aux soins palliatifs, est aussi une affaire globale, dans laquelle le patient lui-même intervient, au même titre que sa famille et tous les spécialistes qui s’occupent de lui.

Cela concerne, deux catégories de personnes, qui sont d’une part celles en phase terminale, c’est-à-dire patients atteints d’une maladie grave pour laquelle les traitements se sont révélés inefficaces, et qui n’ont plus longtemps à vivre. D’autre part, cela s’adresse aux personnes atteintes d’une maladie grave, évolutive et incurable, qui génère des douleurs non suffisamment apaisées par les traitements toujours en cours et une perte d’autonomie importante.

A partir de là, le médecin détermine le cadre le plus adapté pour la suite du traitement. Cela peut être dans une unité de soins palliatifs, ou encore en relation avec une équipe mobile de soins palliatifs qui se déplace au chevet du patient à l’hôpital. De plus en plus, on essaye, si le patient émet le désir et si son état de santé ne nécessite pas de soins trop lourds, de lui permettre de rester à domicile. Les soins palliatifs à domicile sont dispensés par une équipe de professionnels libéraux.

Crédit photo : martha-dominguez-de-gouveia

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