Donald Trump nomme une fille d’immigrants indiens à l’ONU

L’image de Donald Trump vis-à-vis des femmes n’est pas particulièrement reluisante. On se demande, qui vont être ces femmes, qui vont réussir à travailler, et à faire leur place dans l’administration du nouveau président. Le nom de celle, qui a été choisi pour représenter les États-Unis auprès des Nations unies, est Nikki Haley, une jeune gouverneure républicaine de Caroline du Sud.
Comme on peut s’en douter, c’est une valeur montante dans le parti républicain. Cela n’a sans doute pas toujours dû être facile pour cette fille d’immigrants originaires d’Inde. Ses parents, des Sikhs originaires du Penjab, ont émigré au Canada dans les années 1960. Le père, a ensuite occupé un poste de professeur en Caroline du Sud, où est née leur fille en 1972.
Elle est l’une des rares figures de haut rang du parti républicain issue des minorités. Elle s’est d’ailleurs, dans un premier temps, opposé à Donald Trump. En tant que supportrice de Marco Rubio, prétendant plus modéré à l’investiture républicaine, elle avait dénoncé les outrances verbales du candidat, et ses déclarations volontairement portées sur la division et l’affrontement.
Ce qui peut surprendre, c’est que l’expérience en politique étrangère de Nikki Haley semble particulièrement limitée. Elle se borne à quelques visites hors des frontières. « En tant que gouverneur, elle a mené sept missions commerciales à l’étranger et a réussi à attirer des emplois et des investissements grâce à des négociations avec des entreprises étrangères », a mis en avant Donald Trump. Cette nomination ne nous apprend donc pas grand-chose sur les futurs contours de la politique étrangère des États-Unis.
Cette nomination semble plus avoir de sens, si on la considère plutôt comme le signe d’une volonté de rassurer. Cette nomination d’une femme, issue de l’immigration, et qui s’est opposée à lui au cours de la campagne, ressemble furieusement à une main tendue, et un signe d’apaisement.
Espérons pour elle, qu’elle ne soit pas uniquement une façade, et un simple alibi pour donner le change.

Crédit photo :  Gage Skidmore

 

 

 

 

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