Paris : un océan en voie d’illuminations

Pour la deuxième année consécutive, le Jardin des Plantes illumine cette fin d’année avec un océan d’extraordinaires sculptures lumineuses géantes. L’année dernière étaient mises en avant les espèces en voie d’extinction. Cette année, ce sont les animaux marins qui sont à l’honneur. Une sortie magique qui permet aussi de sensibiliser sur la délicatesse de la biodiversité marine, en grand danger de disparition à cause de la pollution croissante des océans.

Dans les allées de la Ménagerie du Jardin des Plantes, les yeux des visiteurs, petits et grands, sont remplis d’étoiles. Et pour cause ! Pour la deuxième année consécutive, des sculptures lumineuses géantes sont à découvrir au fil du parcours. Une balade enchanteresse et nocturne, accessible entre 18h et 22h45, qui durera encore jusqu’au 19 janvier 2020.

Une cinquantaine de tableaux et des centaines de sculptures monumentales y représentent les merveilles des Océans, partagées en quatre milieux marins. Entre Plongée en mers chaudes, Mystérieux abysses, Remontée en eaux froides et Promenade sur le littoral tropical, de multiples créatures ont pris place dans cette installation artistique et particulièrement féerique.

De découvertes en découvertes

En famille, entre amis, ou seul-e, les gigantesques structures lumineuses installées sur les pelouses en mettent plein la vue avec leurs couleurs qui fendant la nuit. Le parcours commence sur la place Valhubert avec les créatures disparues il y a 65 millions d’années et quelques espèces menacées, et est jalonné de nombreux textes explicatifs sur les espèces présentées et leur place dans le monde.

On peut aussi voir les espèces qui peuplent le littoral et apprendre, par exemple, que le flamant rose se nourrit d’invertébrés aquatiques qu’il filtre dans la vase grâce à son bec muni de lamelles, comme un peigne !

Les mers glacées, elles, offrent un spectacle qui devraient plaire aux plus petits : pingouins, orques et ours polaires entraînent les visiteurs vers d’autres contrées. On apprendra par exemple que l’ours blanc chasse aussi bien à terre que dans l’eau et qu’il est l’un des plus grands carnivores de la région arctique. Mais les textes explicatifs ne manquent pas de préciser, qu’il est une proie pour les chasseurs et qu’il est menacé par le dérèglement climatique.

Les mystérieux abysses sont probablement la partie de la ballade la plus enchanteresse et déroutante, entre rêve et réalité. Les surprenantes créatures, peu connues, vivent dans un environnement sombre et la nature n’a pas manqué de les doter de systèmes étranges.

La préservation de ces éco-systèmes, composés de différentes espèces et coraux, est une nécessité absolue pour l’équilibre fragile de notre planète, particulièrement mise en avant dans cette promenade. Car la beauté et la délicatesse qui émanent de ces installations lumineuses et colorées, permettent aussi de sensibiliser sur la question du devenir de notre planète.

La première édition de ce festival hivernal avait vu passer plus de 370 000 visiteurs en seulement deux mois. Il y a de fortes chances que cette année encore, le succès soit au rendez vous !

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