Derniers jours : déambulations belges avec Fernand Khnopff au Petit Palais

Fernand Khnopff, ce nom ne vous dit peut-être rien. Dessinateur, graveur, peintre et sculpteur, il est pourtant l’un des maîtres du Symbolisme belge. Jusqu’au 17 mars prochain, le Petit Palais consacre une exposition d’une centaine d’oeuvres. Une manifestation énigmatique à ne pas manquer. 

Il est des expositions qui passent comme elles sont arrivées, et d’autres qui vous marquent, un peu plus que les autres. C’est le cas pour la rétrospective dédiée à Fernand Khnopff, au Petit Palais. Cela fait presque 40 ans que celui qu’on appelle le maître du Symbolisme belge n’avait pas eu droit à son exposition. Et quelle exposition ! de la scénographie aux oeuvres en elle-même, on ne peut qu’apprécier la délicatesse et la puissance de cette présentation. 

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I lock my door upon myself (1891)

L’exposition n’est pas construite selon un parcours chronologique, mais suit un parcours thématique retracera une vie d’artiste trop souvent méconnue. Des influences des primitifs flamands aux paysages lunaires de Bruges-la-morte, de ses essais à la photographie aux portraits délicats d’enfants innocents en passant par la fascination pour sa soeur et les femmes en général, Fernand Khnopff se dévoile à nous. 

Le visiteur prend plaisir à déambuler parmi les oeuvres de cet artiste qui sont parfois mises en regard avec des contemporains de son temps comme Gustave Moreau ou encore Von Stuck. Au milieu de couleurs et de typographie Art Déco, le Petit Palais nous offre une très belle exposition grâce à une sélection minutieuse et sans fausses notes de peintures, sculptures, dessins ou encore photographies. L’exposition se termine le 17 mars prochain et on ne peut que vous conseiller d’y aller… en courant. 

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Des caresses, ou l’Art, ou le Sphinx (1896)
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