LVMH, Schneider Electric ou encore Philips : une mobilisation responsable

De grandes entreprises, à l’image de LVMH, Schneider Electric ou encore Philips, mesurent de plus en plus l’importance de s’engager dans une démarche responsable, en adoptant de nouveaux modes de production plus durables. C’est ce que met en avant le Baromètre 360 Impact publié sur le site Raisons d’être. Un engouement également partagé par les startups, qui n’hésitent pas à faire de la RSE leur cheval de bataille.

 

Les grandes entreprises se mettent au vert

 

Grenelle de l’environnement (2007), transition énergétique pour une croissance verte (2015), loi sur l’énergie et le climat (2019), loi d’orientation des mobilités (2019)… En quinze ans, les réglementations se sont multipliées pour encadrer les entreprises en matière de transition environnementale. Récemment publié sur Raisons d’être, le Baromètre 360 Impact apporte un éclairage sur la politique RSE des 50 plus grandes entreprises mondiales, issues de 19 secteurs professionnels : aéronautique, assurance, commerce, distribution, électronique, immobilier etc. Outre la contribution des entreprises à la société ou encore l’amélioration des conditions de travail, ce baromètre étudie l’impact environnemental.

 

Philips obtient à ce titre la première place du Top 10 des entreprises responsables dans la catégorie “Impact environnemental”. C’est l’une des premières compagnies médicales mondiales à avoir atteint ses objectifs en matière de neutralité carbone, classée dans la liste A du Carbon Disclosure Project (CDP) en 2020. Vient ensuite Roche qui en 2021, pour la deuxième année consécutive, occupe la première place du classement Dow Jones Sustainability. Enfin, Schneider Electric rejoint le podium en étant nommée “entreprise la plus durable en 2021”, d’après Corporate Knights. Son programme Schneider Sustainability Impact 2021-2025 devrait l’aider à atteindre les objectifs de développement durable des Nations-Unies.

 

Si le secteur de l’électronique (Philips, Schneider Electric, Hewlett-Packard) s’en sort bien, ceux de l’assurance (Generali, Société générale, Allianz) ou de la mode (LVMH) tirent également leur épingle du jeu. LVMH, dirigé par le français Bernard Arnault, a signé en 2021 un partenariat avec l’organisation Canopy afin de lutter contre la déforestation et met en avant l’écoconception, la traçabilité et l’utilisation du plastique recyclé via son programme Life360.

 

Alors que les grandes entreprises modifient leurs habitudes et leurs pratiques, les startups se mobilisent également en faveur de l’environnement.

 

Les startups : cheffes de file de la lutte contre le réchauffement climatique

 

A travers le collectif “Climate Act”, de jeunes pousses de la French Tech, à l’image de Luko, Alan, Blablacar, se mobilisent afin de dénoncer la réglementation carbone peu contraignante pour le développement des startups. Alors que les grandes entreprises françaises doivent réaliser leur bilan carbone chaque année, cette réglementation ne s’applique pas aux entreprises de moins de 500 employés. La raison ? Ne pas les freiner dans leur croissance.

 

Dans une tribune publiée le 21 avril 2021 sur La Tribune, 106 entreprises du collectif signataire du Climate Act s’étaient engagées à réaliser un bilan complet de leur empreinte carbone d’ici fin 2021 et à partager leurs conclusions. “Pour initier leur engagement contre la crise climatique, nous considérons que chaque entreprise doit mesurer son impact, en commençant par les émissions de CO2 dont elle est responsable”.

 

Selon ces entreprises, mesurer le bilan carbone des activités présente plusieurs avantages : il s’agit d’un “processus simple, abordable et préliminaire à toute transition écologique”. Pour commencer, il est plus aisé et surtout moins coûteux de construire une entreprise responsable dès le départ plutôt que de transformer une société qui ne l’est pas. Réaliser un bilan carbone permet en outre aux salariés de prendre conscience de l’empreinte environnementale de leur travail. Et de réduire les dépenses liées aux énergies fossiles, d’économiser et d’investir dans d’autres activités moins polluantes et toutes aussi utiles à la croissance de l’entreprise.

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