Il est déjà en vigueur dans de nombreux pays. Ce mercredi 18 décembre, le Sénat devrait enfin donner son feu vert à la proposition de loi qui demande la mise en service du bracelet antirapprochement dans des situations de violences conjugales. Explications.
Plus de 210 000 femmes victimes de violences conjugales
Chaque année, ce sont plus de 210 000 femmes qui sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire. Ce mercredi, la loi proposant la mise en service du bracelet antirapprochement devrait être adopté définitivement. L’objectif ? Éloigner plus facilement les conjoints et ex-conjoints violents. L’Assemblée nationale l’a déjà votée la semaine dernière et c’est donc maintenant au Sénat de se prononcer sur le projet de loi du député LR Aurélien Pradié.
Un principe de géolocalisation qui peut sauver des vies
En Espagne, où le bracelet existe depuis déjà quelques années, ce dispositif a permis de faire baisser les meurtres de femme de manière significative. Le principe est simple, il donne la possibilité de géolocaliser et de maintenir facilement à distance les conjoints ou ex-conjoints violents par le déclenchement d’une alarme sonore. Le coût estimé de l’opération devrait atteindre les 5 à 6 millions d’euros et près de 1000 bracelets pourraient rapidement être mis en circulation.