« Je sais que les hommes préfèrent les femmes minces » : les paroles d’une journaliste décérébrée

L’article a été publié la semaine dernière dans le Daily Mail et a récolté plus de 1800 commentaires d’indignation. Le papier de Samantha Brick est celui d’une journaliste tyrannique et obsessionnelle. Une femme qui malmène son corps depuis trente ans et incite ses pairs à en faire de même. Ce même personnage qui affirme qu’une femme digne, c’est une femme mince.

samantha-brick.

«  J’ai 42 ans, et je suis au régime en permanence depuis 30 ans. La logique est simple et irréfutable : toute femme qui se respecte veut être mince, et pour être mince vous devez être au régime toute votre vie. » Ces deux phrases illustrent la philosophie de Samantha Brick, journaliste et essayiste britannique qui la semaine dernière, s’attirait les foudres du lectorat du Daily Mail avec un article assassin.

Le choc est d’autant plus grand que les paroles sont proférées par une femme supposée appartenir à l’intelligentsia, dépositaire d’un certain savoir et qui pourtant, affirme que sa « première motivation était que je sais que les hommes préfèrent les femmes minces. »

La farce dégénère lorsqu’elle confesse que ses « partenaires ne sont pas seulement des petits-amis, ce sont aussi des coach de régime. Mon premier amour me rappelait sans cesse qu’on ne peut jamais être trop riche ou trop mince, et mon mari depuis cinq ans me rappelle toujours que si je prends du poids, il demande le divorce. »

Des dires qu’une personne sensée aurait sans doute gardé pour elle.

Le point qu’on pourrait lui accorder est sa description -crue- du monde du travail :  « dans la vie professionnelle, les managers masculins donneront toujours le meilleur poste à une femme qui est mince et rigoureuse plutôt qu’à celle qui ressemble à un sac gonflé en danger imminent de crise cardiaque ».

Mais on déchante à nouveau quand on apprend qu’elle s’est « [déjà] évanouie à cause de la faim » et qu’elle a trouvé dans la sollicitude des hommes présents à l’événement au cours duquel elle a perdu connaissance, une certaine compensation.

Pour ne rien arranger, la journaliste a admis avoir loué « une maison sans cuisine » « pour éviter les tentations culinaires ».

Si l’on avait un conseil à lui donner, ce serait de se faire aider.

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