Les applications de rencontre déconfinent les cœurs

Les applications de dating ont le vent en poupe chez les Français, près d’un sur trois y ont déjà eu recours. Pour une histoire éphémère ou pour trouver l’âme sœur, ces plateformes sont devenues presque indispensables.

S’il existe une chose dont la crise sanitaire ne viendra pas à bout c’est bien la quête de l’amour. En ces temps de couvre-feu, il n’y pas que les plateformes de paris sportifs comme bet777.be qui cartonnent, les applis de dating connaissent un véritable boom. A tel point qu’elles sont devenues rentables !

En moyenne, au moins un adulte sur trois, y a recours au cours de sa vie. Certaines études, comme celle produite par EHarmony estiment qu’en 2037 la moitié des bébés auront des parents qui se sont rencontrés sur des sites de dating en ligne.

A tous les âges et dans tous les milieux socioprofessionnels, ces applications sont devenues la pierre angulaire des rencontres amoureuses.

L’amour digitalisé

Ces temples digitalisés de la rencontre amoureuse ont attiré pendant la crise sanitaire des centaines de milliers de nouveaux utilisateurs. Comme il est actuellement difficile de rencontrer des gens dans la « vraie vie » la seule option qui reste est celle des sites de rencontre comme Meetic ou Tinder.

Pendant le premier confinement, le 29 mars 2020, l’application Tinder a pulvérisé son record de swipes : 3 milliards en une journée.

Pour les néophytes : quand vous téléchargez une de ces applications sur votre smartphone, elles vous invitent à swiper. Concrètement, cela signifie que vous faites défiler les profils (avec photo, âge, professions, localisation, etc.) sur votre écran. Si vous balayez vers la droite cela veut dire que vous retenez le profil, il vous intéresse. Si vous voulez le zapper, vous balayez vers la gauche. Si vous et le profil qui vous intéresse avez swipé vers la droite alors vous avez un match. A ce moment vous pouvez commencer à échanger.

Les femmes plus sélectives

Comme dans la vraie vie, les femmes sont plus sélectives. Une majorité des utilisateurs de ces applications de rencontre sont des hommes, du coup ils ne récoltent pas beaucoup de matchs. Les applications, parfaitement conscientes de cette frustration, en profitent pour les faire souscrire à des abonnements payants.

Ces formules donnent plus d’avantages : swipes illimités, élargissement du périmètre géographique, profil mis en avant sur l’appli…

C’est grâce à ces abonnements qui vont de 8 à 20 € que les applications prospèrent. C’est le cas par exemple de Match Group (Meetic, Tinder…) qui avec ses 10 millions d’abonnés a réalisé un chiffre d’affaire de 2 milliards en 2020, une hausse de 17% par rapport à l’année précédente.

Applications tricolores

Les applications tricolores ne sont pas en reste face aux géants américains.

Happn qui salarie 120 personnes en France a augmenté son chiffre d’affaire de 20% l’année dernière et depuis deux ans l’entreprise est rentable.

Moins connue de grand public, mais très populaire auprès de 18-24 ans, Fruitz marche aussi très bien.

Risque de surconsommation

L’un des écueils auquel devront faire face ces applications de rencontres c’est la surconsommation. Car, il faut quand même le souligner, elles génèrent énormément de désillusion.

 

La petite astuce pour ne pas être déçues ? Être plus finaude que l’algorithme et creuser la rencontre plutôt que de s’arrêter à l’attirance physique.

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